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La dysfonction érectile est de plus en plus répandue. En cause notamment, d’après une enquête Ifop, la dépendance aux écrans. Autre révélation, ces troubles demeurent un sujet tabou qui freine la consultation médicale.
Ne pas parvenir à obtenir une érection pendant un rapport sexuel ou encore que celle-ci ne soit pas suffisamment ferme. Voici en substance les symptômes auxquels sont confrontés de plus en plus de Français. Une enquête réalisée par l’Ifop à l’occasion du lancement de Charles.co, une plateforme de santé dédiée aux hommes, révèle en effet que « six hommes sur dix (61%) en ont déjà rencontré au moins une fois au cours de leur vie ». Ce qui correspond à une hausse continue au cours des quinze dernières années.
Mais quelles sont les causes de cette hausse ? « Parmi les variables lourdes jouant sur ce type de troubles, on retrouve naturellement l’âge, le stress ou le lieu de résidence », montrent les résultats de l’enquête. Mais « pour la première fois en France, l’étude souligne aussi l’impact que la dépendance aux écrans peut avoir sur la libido masculine ». Ainsi, « chez les moins de 35 ans, la proportion de victimes de troubles du désir ou de l’érection s’avère nettement supérieure à la moyenne (33%) chez les hommes visionnant quotidiennement des vidéos pornographiques (55%), leurs réseaux sociaux (39%), les applis d’information (41%) ou les films et séries tels qu’en offrent des services comme Netflix (38%) ».
Le tabou viril persiste
Comment réagissent ces hommes ? Ces troubles, même passagers, sont sources de stress et de remise en question. D’autant que « la gent masculine a encore une conception très pénétrative du plaisir sexuel masculin : 56% des hommes – et jusqu’à 64% des moins de 30 ans – estiment qu’un un rapport sexuel doit impliquer une pénétration pour être pleinement satisfaisant ».
Résultat, ce sujet reste largement tabou et les hommes qui en souffrent ne l’évoquent pas souvent. « A peine un quart des hommes (26%) présentant une dysfonction érectile a déjà consulté un professionnel de santé à ce sujet, soit un taux très similaire à celui observé il y a déjà 25 ans en France (Sofres – 1994) », révèle l’enquête. « Et ils sont peu nombreux à avoir consulté un spécialiste : 9% ont vu un urologue, 5% un sexologue et 2% un psy, contre 19% un généraliste. »
*Réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population masculine de taille conséquente (1 957 hommes âgés de 18 ans et plus)
Source : www.charles.co, 22 mai 2019
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche
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