La grippe recule

05 mars 2014

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La grippe reste épidémique au niveau national mais la décrue semble amorcée. Les médecins du Réseaux Sentinelles estiment à 170 000 le nombre de nouveaux cas recensés la semaine dernière. Contre 220 000, la précédente.  Au total, 850 000 patients auraient été touchés depuis la fin janvier.

Entre le 24 février et le 2 mars 2014, en France métropolitaine, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 264 cas pour100 000 habitants. Un chiffre largement supérieur à celui du seuil épidémique fixé à 148 cas pour 100 000. Comme le souligne le Réseau Sentinelles, « l’activité épidémique semble avoir commencé sa décroissance après cinq semaines d’épidémie ».

Ce constat est confirmé par celui des Groupes régionaux d’Observation de la Grippe (GROG) qui évoquent de leur part un « reflux ». Et ce, après un franchissement du pic épidémique « au cours de la première quinzaine de février ».

L’intensité de l’épidémie devrait donc continuer à diminuer. Il ne reste pas moins que 15 régions restent dans le rouge. Au niveau régional (chiffres du Réseau Sentinelles), les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Languedoc-Roussillon (540 cas pour 100 000 habitants), Corse (501), Alsace (330), Lorraine (329), Rhône-Alpes (318), Nord-Pas-de-Calais (301), Auvergne (261), PACA (237), Bretagne (236).

Gastro : 5 régions encore touchées. Sur le front de la gastro-entérite, l’activité est qualifiée de « modérée » au niveau national. L’intensité reste toutefois supérieure au seuil épidémique (230 cas pour 100 000) dans cinq régions : PACA (337), Champagne-Ardenne (322), Corse (308), Limousin (268) et Languedoc-Roussillon (231).

Lavage des mains. Rappelons que pour faire barrage aux virus hivernaux, un geste simple doit être effectué plusieurs fois par jour, le lavage des mains. A l’eau et au savon ou à l’aide d’une solution hydro-alcoolique. Répétez la manœuvre après vous être mouché, avoir toussé ou éternué. Mais aussi, avant et après la préparation des repas, et après chaque passage aux toilettes. Et bien sûr, si vous avez côtoyé un patient enrhumé.

  • Source : Réseau Sentinelles, semaine n°2014s09 - Réseau GROG, Bulletin de surveillance du 5 mars 2014

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet - Datavisualisation: David Picot

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