La guerre du Golfe et les réducteurs de tête

02 mai 2007

Au-delà des blessures physiques et psychiques, la première guerre du Golfe (1990-1991) laisse de profonds stigmates chez ses vétérans. Il semble que le volume cérébral de certains d’entre eux ait tout bonnement… diminué, comme vient de le montrer une étude américaine.

Roberta White et son équipe à Boston, ont suivi 36 vétérans. Ils se sont particulièrement penchés sur le cas de ces soldats –la moitié environ- qui se plaignaient de troubles plus ou moins atypiques, associés ou non : douleurs articulaires, fatigue, maux de tête, nausées, problèmes de concentration ou de mémoire…

La surprise est venue des résultats de leurs scanners cérébraux. « Ces derniers ont montré une diminution d’environ 5% du volume de deux parties du cerveau associées à l’apprentissage et à la mémoire » explique White. « Nous ignorons les causes de ces changements. Peut-être sont-ils liés à une exposition à des produits toxiques durant la guerre ? C’est une hypothèse ».

  • Source : American Academy of Neurology’s 59th Annual Meeting, Boston, 28 avril-5 mai 2007

Aller à la barre d’outils