La pauvreté favorise la démence

30 mai 2018

Être pauvre s’avère être un facteur de risque en matière de démence. C’est ce qu’ont observé des chercheurs britanniques par le biais d’une large étude de cohorte.

Avoir des difficultés à joindre les deux bouts à un âge respectable augmente le risque de souffrir de démence. Et ce, en dehors de tout critère de niveau d’instruction. Une équipe de la UCL Institute of Epidemiology & Health (Londres) a analysé les données de plus de 6 000 Britanniques nés entre 1902 et 1943.

L’importance du lien social ?

« Nos résultats montrent que les déterminants socio-économiques ont une influence sur l’incidence de la démence, suggérant un risque augmenté chez les individus ayant moins de ressources financières », note le Dr Dorina Cadar, principal auteur de ce travail.

Plusieurs facteurs pourraient expliquer ce lien. « Une mauvaise hygiène de vie et des facteurs de risque médicaux peuvent être pointés du doigts », suggèrent les auteurs. « Il se peut également que les personnes ayant de meilleurs revenus maintiennent plus facilement un lien social et culturel qui leur permet de conserver une activité dans la société ».

  • Source : University College London, 16 mai 2018

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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