La perte de poids, marqueur de la maladie de Huntington ?

10 août 2007

Une équipe de l’Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM) a mis en évidence une « anomalie métabolique plasmatique liée à la perte de poids », chez des patients à un stade précoce de la maladie de Huntington. Les chercheurs proposent que cette anomalie soit utilisée comme un biomarqueur de cette affection.

La maladie de Huntington est une pathologie génétique caractérisée par des mouvements involontaires, brefs et brusques qui affectent les muscles des membres, du cou, de la face. Son issue est toujours fatale. En France, 1 à 2 personnes sur 10 000 en sont atteintes.

Alexandra Durr et ses collègues (Unité INSERM 679 « Neurologie et Thérapeutique expérimentale » à l’Hôpital La Pitié-Salpêtrière) ont étudié les facteurs intervenants dans la régulation de la balance pondérale chez 32 patients à un stade précoce de la maladie. Avant donc l’apparition des premiers signes neurologiques.

Résultat, tous étaient en « situation d’hypercatabolisme », laquelle se traduit par une perte de poids malgré des apports caloriques augmentés. D’où la proposition de retenir cette anomalie métabolique comme biomarqueur, afin de « mieux suivre l’évolution de la maladie, voire de la déceler plus tôt ».

  • Source : INSERM, 24 juillet 2007

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