La politique de l’autruche?

12 mars 1997

Ce n’est qu’une bien faible partie – 6 % seulement – de la population française qui cite spontanément les maladies cardio-vasculaires comme l’un des risques majeurs pour la santé. Une enquête réalisée l’année dernière a montré que 97% des personnes interrogées savent grosso modo ce qu’est le cholestérol, que 80 % n’ignorent pas qu’il joue un rôle dans l’apparition et le développement de l’athérosclérose, et que 68% pensent qu’il représente un des facteurs prédisposant à l’infarctus. Mais moins de 10% des français s’estiment personnellement concernés par ce problème. Et pourtant l’infarctus n’arrive pas qu’aux autres car sinon, il ne constituerait pas la première cause nationale de mortalité…

  • Source : JAMA 05.02.97

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