La pollution atmosphérique tue en France, et à court terme

03 février 2009

La pollution augmente-t-elle les risques d’hospitalisation et de décès? Pour répondre à cette question, l’Institut de Veille sanitaire (InVS) a lancé dès 1997 un Programme de surveillance air et santé dans 9 agglomérations, dont Paris.

Cette couverture quasi-nationale est une première. Les résultats en sont publiés ce matin dans le Bulletin épidémiologique Hebdomadaire (BEH).

Les auteurs se sont intéressés à trois indicateurs de pollution : le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de souffre (SO2) et l’ozone (O3). Leurs niveaux respectifs ont été régulièrement relevés entre 2000 et 2004. Les résultats ont ensuite été comparés aux registres de mortalité de 9 villes : Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse.

Il en ressort que plus les taux de pollution sont élevés, plus les risques d’hospitalisation et de mortalité « à court terme » sont importants. « Le risque de décès toutes causes ou pour causes cardiovasculaire et cardiaque est significativement associé à l’ensemble des indicateurs de pollution étudiés » concluent en effet les rédacteurs du BEH. Et même si cette relation de cause à effet entre pollution et mortalité est prouvée depuis bien longtemps, c’est en revanche la première fois que la France publie des résultats d’envergure nationale.

  • Source : BEH, n°5, 3 février 2009

Destination Santé
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