











Accueil » Santé Publique » Environnement » La pollution, une barrière à l’activité physique ?
Paris a subi plusieurs pics de pollution ces derniers mois. ©Phovoir
Selon des chercheurs danois, les bienfaits de l’activité physique compenseraient les risques associés à la pollution atmosphérique. Un constat à prendre avec des pincettes quand on sait que ce travail a été réalisé à Copenhague, l’une des grandes villes les moins polluées d’Europe. En France, une alerte aux particules fines a une nouvelle fois été déclarée à Paris et en région parisienne ce mercredi 8 avril.
Le Pr Zorana Jovanovic Andersen et ses collègues de l’Université de Copenhague ont travaillé à partir d’une étude prospective danoise baptisée Diet, Cancer and Health. Démarré en 1993, ce travail est réalisé auprès de plus de 50 000 Danois de 50 à 65 ans et vivant à Copenhague ou Aarhus, deux des plus importantes cités du pays.
Les participants sont régulièrement interrogés sur leurs pratiques en matière d’activités physiques. Les chercheurs ont en parallèle recueilli des données concernant la pollution dans leur espace de vie. Au total, ils ont également répertorié 5 500 décès parmi leur cohorte et observé que le chiffre était 20% moins élevé parmi les plus sportifs. Y compris parmi celles et ceux qui vivent dans les zones les plus exposées à la pollution atmosphérique.
Les préconisations des autorités sanitaires françaises
Ce constat fait dire à Zorana Jovanovic Andersen que « les bénéfices du sport contrebalancent les méfaits de la pollution. Celle-ci ne doit pas constituer une barrière à l’exercice ». Son constat reste toutefois à modérer, dans la mesure où Copenhague est avec Vienne, l’une des grandes villes européennes les moins polluées.
Par ailleurs, rappelons qu’en France, le Haut Conseil pour la Santé publique (HCSP) adapte ses recommandations en fonction des populations. Il est ainsi préconisé aux femmes enceintes, aux plus de 65 ans, aux patients souffrant d’asthme ou d’une maladie cardiovasculaire, « de réduire voire d’éviter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur ».
Source : Environmental Health Perspectives, 30 mars 2015
Ecrit par : David Picot – Edité par : Dominique Salomon
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