











Accueil » Santé Publique » La qualité de vie graduée sur une échelle internationale !
Il ne s’agit pas d’un gadget politique mais bel et bien d’une échelle objective, considérée comme un outil de santé publique. A ce titre le WHOQOL constitue un progrès substantiel dont tous les malades, dans tous les pays, pourront bénéficier.
Disgracieux au possible, WHOQOL est un sigle tiré de l’Anglais – World Health Organization Quality of Life – et signifie simplement ‘OMS qualité de vie’. Complexe, l’outil est bien pensé. Il est fondé sur l’utilisation conjointe d’une centaine de critères, notés de 1 à 100 et regroupés dans un questionnaire complet. Ce derrnier peut être rempli au cours d’un entretien avec un professionnel ou, le cas échant, auto-administré par le patient. Une version plus légère en 26 questions constituera le WHOQOL-BREF mais elle n’est pas encore disponible.
Dans sa version longue, cet outil existe déjà en une vingtaine de langues ! Il a d’abord été développé dans une quinzaine de pays vraiment représentatifs. S’y retrouvent en effet des sociétés et des cultures aussi diverses que celles de la France, de l’Australie, de la Croatie, de l’Inde, d’Israël, du Zimbabwe ou de la Thaïlande… Méthodiquement, WHOQOL explore nos six espaces de vie les plus courants.
En premier lieu la santé au sens physique du terme : état de fatigue, qualité du sommeil, bien-être physique… Puis la santé mentale et psychologique ( état d’esprit, image de soi…) et le niveau d’autonomie personnelle. Les relations sociales, l’environnement économique et social – accès aux soins, loisirs, transports – et même l’épanouissement spirituel. Toutes les techniques de soins, de la chirurgie à la sophrologie en passant par le médicament et le thermalisme, pourront ainsi être évaluées objectivement jusque dans leur impact sur la vie personnelle.
Saluons la mise au point de ce formulaire. D’abord et c’est une évidence, parce qu’il est rassurant de constater que 2 000 ans après Hippocrate, ceux qui ont en charge notre santé reconnaissent enfin la qualité de vie comme l’un des droits du malade ! Ensuite et c’est presque aussi important, parce que son caractère pluri-factoriel est reconnu jusque dans l’élaboration d’un outil de santé. Merci !
Source : Circulation, August 19, 2002
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