La rando, c’est bon aussi pour les malades
17 août 2010
« Un jour de sentier, huit jours de santé ». Le slogan de la Fédération française de Randonnée pédestre (FFRP) est valable pour tous. Sportifs plus ou moins confirmés, enfants, malades chroniques… Pour ces derniers toutefois le Dr Pierre Josué recommande « de consulter leur médecin avant de se lancer dans une randonnée. C’est véritablement un point de passage obligé ».
« La randonnée est une activité physique douce, d’intensité moyenne et qui est modulable. Vous pouvez donc régler votre vitesse, votre rythme et la durée de l’exercice. C’est donc vraiment, une activité adaptée à des malades chroniques ». Dans une expertise collective rendue publique en 2007, l’INSERM recommandait d’ailleurs la pratique de la randonnée pour prévenir les maladies cardiovasculaires, les cancers, le surpoids…
« Pour que cette randonnée soit bénéfique, il ne faut pas que l’effort fourni dépasse certaines limites », prévient toutefois Pierre Josué. « C’est très simple, les patients doivent marcher suffisamment vite pour avoir une respiration rapide, mais ils ne doivent jamais être essoufflés. S’ils ne peuvent pas parler sans hacher les mots, c’est qu’ils vont trop vite ».
La pratique régulière de la randonnée améliore les capacités du muscle cardiaque. « Chez un patient souffrant de troubles cardiovasculaires, les bénéfices ont largement été démontrés. Il a été prouvé que la fréquence cardiaque au repos diminuait, le cœur est donc moins sollicité et se fatigue moins ». Au niveau respiratoire, la randonnée permet de faire travailler tous les muscles périphériques de l’appareil respiratoire. « Vous allez augmenter votre amplitude respiratoire ». Enfin signalons les clubs rando-santé créés par la FFRP. « On y marche moins vite, moins loin et moins longtemps ».
Pour aller plus loin : lire l’intégralité de l’expertise collective de l’INSERM, Activités physiques, contextes et effets sur la santé.