La tuberculose au cachot

10 mars 1997

Ce n’est plus une information : les prisons françaises sont surpeuplées et le recours à la détention préventive est de plus en plus fréquent, particulièrement pour les jeunes. Un malheur arrivant rarement seul, on compte 10 fois plus de tuberculose dans les maisons d’arrêt que dans la population générale, et la tendance est à la hausse. Ce constat émane de 2 études menées par les Observatoires de la Santé d’Ile-de-france et de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Toxicomanie et séropositivité ne sont pas seules en cause: les détenus sont souvent issus de milieux sociaux défavorisés. Mal logés et mal nourris; ils se soignent peu ou pas, et ils échappent généralement à la prévention par le B.C.G.

  • Source : Prescrire. juillet/août 1995. Tome 15. n°153

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