











Ce scénario a poussé les autorités à mettre sur pied une équipe nationale dédiée, chargée de secourir les éventuelles victimes. Mais pour l’Académie nationale de médecine il faut aller plus loin, avec une “réflexion sur la stratégie vaccinale“.
Une piste qu’avance l’Académie, à l’occasion de la revaccination de 184 membres de cette équipe nationale dédiée, partie intégrante du plan Biotox. Agés de 28 à 64 ans, ils avaient tous été exposés au moins une fois au virus de la variole. C’est en effet en 1979 que la vaccination a cessé d’être obligatoire en France.
Résultat, “près de 75% des personnes vaccinées avant 1980 conservent une mémoire immunitaire de type prolifératif“. Seul bémol pour les prévaccinés de plus de 55 ans, leur “réponse cellulaire diminue mais est réactivable par une revaccination“. En clair, les Français qui ont déjà été vaccinés dans le passé -c’est-à-dire les plus de 27 ans- sont théoriquement moins vulnérables au virus. En cas d’agression bioterroriste, “il pourrait (ainsi) être proposé que soient choisis en priorité les sujets n’ayant jamais été vaccinés, puis les sujets de plus de 55 ans“, conclut l’Académie.
Source : Académie de médecine, 13 juin 2006
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