











Quoi de plus naturel que de verser une larme ? Or, pleurer joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de notre vision. Les larmes humidifient l’oeil et le nettoient. Une fonction très importante, qui protège nos yeux de bien des agressions extérieures.
Contrairement aux idées reçues, les larmes ne proviennent pas de la cornée, mais des paupières. Ce sont les glandes lacrymales qui sécrètent ce liquide salé. Au nombre de 2 par oeil, elles lubrifient le globe oculaire. Le film lacrymal est renouvelé par chaque clignement des yeux. Une sorte d’essuie-glace naturel qui permet d’évacuer les corps étrangers de la surface de l’oeil.
Quant aux larmes “usées”, elles sont évacuées par de petits orifices situés dans les paupières supérieure et inférieure. Le liquide traverse alors un tout petit canal, destination le nez et la gorge. Les glandes lacrymales sécrètent des larmes en trois occasions : sous l’effet de l’émotion, du vent et du froid, et lors de la présence d’un corps étranger, comme un cil par exemple.
Et pour empêcher l’évaporation des larmes, notre organisme dispose d’un mécanisme digne de la plus haute technologie. Figurez-vous que d’autres glandes sécrètent des huiles qui viennent envelopper le liquide lacrymal. Ainsi protégées, les larmes peuvent tranquillement faire leur travail d’humidification de la cornée. Génial, non ?
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