L’activité physique du week-end protégerait contre plus de 200 maladies
17 octobre 2024
Une étude menée par des chercheurs du Massachusetts General Hospital révèle que concentrer son activité physique le weekend pourrait réduire le risque d'un large éventail de maladies. Et serait de fait, aussi efficace que pratiquer tout au long de la semaine.
Pour être en forme, les adultes devraient pratiquer, au cours de la semaine, au moins 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou au moins 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue.
Seulement, occupés par leur travail et autres obligations, certains répartissent leur pratique de façon intensive le week-end. Est-ce aussi efficace ?
Une étude publiée dans la revue Circulation s’est intéressée à ce phénomène du « guerrier du week-end ». Des chercheurs du Corrigan Minehan Heart Center du Massachusetts General Hospital ont analysé les informations de près de 90 000 personnes. Durant ce travail, chacune portait un accéléromètre au poignet, enregistrant les niveaux d’activité physique.
Hypertension, diabète, obésité…
Les scientifiques ont ensuite recherché des associations entre les habitudes d’activité physique et l’incidence de plusieurs centaines de pathologies (santé mentale, cardiovasculaire, digestive, neurologique…).
Les résultats montrent que pratiquer intensément une activité physique le week-end (en conformité avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé) est associé à des risques nettement plus faibles de développer plus de 200 maladies par rapport à l’inactivité. Tout comme la pratique d’une activité physique régulière plusieurs fois dans la semaine. Les associations les plus fortes ont été observées pour les maladies cardiométaboliques telles que l’hypertension ou le diabète.
« Étant donné que les bénéfices semblent similaires pour les sportifs du week-end et les sportifs réguliers, c’est peut-être le volume total d’activité sur la semaine qui importe le plus, plutôt que le modèle pratiqué », concluent les auteurs.