L’activité physique pour réduire les séquelles de l’AVC

19 octobre 2018

On le sait, l’AVC est une cause majeure d’incapacité physique. Il est donc important de trouver des facteurs préventifs. Et le sport en est un. Selon des chercheurs suédois, même une activité légère peut réduire les séquelles en cas d’accident vasculaire cérébral.

Pour leurs travaux, des chercheurs de l’Université de Göteborg ont examiné 2 registres suédois et identifié 925 personnes âgées en moyenne de 73 ans ayant survécu à un accident vasculaire cérébral (AVC). Chacun des participants a été interrogé sur son niveau d’activité physique avant l’accident.

Résultat, plus de la moitié étaient inactifs. Mais ceux qui pratiquaient une activité physique légère à modérée avaient deux fois plus de chances que leur AVC soit considéré comme « léger ». Et ce comparé aux sédentaires. Une activité physique légère, c’est une marche de 30 minutes par jour. Une activité physique modérée, elle, est plus intense, comme la natation, ou la marche rapide, deux à trois heures par semaine.

« Les preuves que l’activité physique peut avoir un effet protecteur sur le cerveau sont de plus en plus nombreuses », rappellent les auteurs. « Nos recherches viennent compléter ces preuves. »

  • Source : American Academy of Neurology, 19 septembre 2018

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

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