L’acupuncture pour bien digérer
19 mai 2020
Vous souffrez de troubles digestifs légers ? Alors pourquoi ne pas tester l’acupuncture, une pratique de médecine chinoise qui semble faire ses preuves contre ces petits désagréments du quotidien.
En cas de difficulté à digérer, nous sommes nombreux à prendre des comprimés ou des boissons censées drainer notre appareil digestif. Et si les approches non médicamenteuses comme l’acupuncture pouvaient aussi nous soulager ?
Une approche testée par des chercheurs chinois* auprès de 278 volontaires souffrant du syndrome de stress post prandial. Cette douleur abdominale après les repas, liée à une sensation gênante de plénitude de l’estomac et de plus en plus diagnostiquée chroniquement chez des patients relativement jeunes. Tous les participants ont suivi 12 séances d’acupuncture sur une durée d’un mois.
12 semaines d’efficacité
Résultat, « en 4 semaines, le programme d’acupuncture a nettement amélioré l’inconfort des patients. Et les bénéfices ont perduré pendant 12 semaines après la dernière séance ». Et « aucun effet indésirable lié à cette pratique n’a été rapporté ».
Les 3 points d’acupression du système digestif : sous la rotule où vous sentez un petit creux (sur le bord externe de la jambe, à trois doigts de largeur de la pointe de la rotule du genou). Pour être certain que vous êtes au bon droit, vérifiez que cette zone bouge lorsque vous activez votre pied. Une fois que vous y êtes, appuyez profondément.
Autres points : sur l’avant-bras (partie externe du pli du coude), au niveau des veines à l’intérieur du poignet (à trois largeurs de doigts du pli du poignet, au centre du bras et entre les deux tendons). Un dernier point se situe entre le pouce et l’index. Vous pouvez ainsi pratiquer l’acupression en massant circulairement ces zones.
A noter : Le syndrome de stress post prandial constitue l’une des manifestations d’un trouble de la digestion plus général appelé dyspepsie. Rendez-vous sur le site Ameli.fr pour en savoir plus.
* Beijing University of Chinese Medicine
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Source : Annals of Internal Medicine, le 11 mai 2020
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Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet