











Dans les années 80, à peine 15% de la population européenne était exposée à un niveau de bruit supérieur à 65 décibels et cette proportion est passée à 26 % au début des années 90. LOMS vient de souligner que le bruit constitue lun des trois fléaux de la circulation routière, car si on pense spontanément aux accidents de la circulation et à la pollution atmosphérique, les dégâts liés aux nuisances sonores sont trop souvent sous-estimés. Laccroissement du nombre de véhicules en circulation et du trafic quotidien, les conditions de vie, de travail et dhabitation accroissent pourtant le nombre de personnes qui sont soumises à un niveau de bruit excessif. Cette situation entraîne des conséquences directes pour lindividu dont la fatigabilité, la concentration, lhumeur et la qualité du sommeil sen ressentent. Pour les enfants, ce peut être la source de difficultés diverses qui peuvent affecter la scolarité. Quant aux adultes, la tension à laquelle ils sont ainsi soumis est à lorigine dune consommation accrue de médicaments et notamment de psychotropes.
Source : Panorama du Médecin n°4597, 29/10/1998
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