Le bureau, l’usine ou l’atelier sont fatigants… mais la maison aussi !

31 juillet 2001

Les dirigeants ou les membres des catégories socioprofessionnelles dites supérieures ont du mal à concilier vie professionnelle et vie privée.
Ce n’est peut-être pas un scoop, mais pour une fois que la chose est scientifiquement prouvée… Le Conseil économique et social européen a consacré une étude sur des populations de banquiers et des médecins, en Grande-Bretagne, en France et en Norvège.

L’objectif était de mieux connaître les comportements des femmes et des hommes, dans le cadre de leur travail et dans leur vie privée. Il s’agissait ensuite de proposer la mise en place de politiques sociales susceptibles de venir en aide à ceux dont la vie professionnelle tend à « envahir » l’existence.

Conclusion ? Les « cadres-sup’ » et dirigeants éprouvent plus de difficultés à assumer leur vie familiale que les cadres moyens. Cette étude montre également qu’une banquière cherchera à ne pas avoir plus d’une maternité. A l’inverse, 65% des femmes médecin ont deux, voire trois enfants. Une performance que seulement 37% des femmes qui travaillent dans la banque égalent. Et pour les hommes, le même type de constat s’impose !

En fait, peu d’hommes ont répondu qu’ils assumaient totalement leur vie familiale. Néanmoins, tous ont ajouté qu’ils avaient dû faire passer leur carrière au second plan. Des femmes et des hommes équilibrés sur les deux tableaux ? Dans cette étude en tout cas, il ne semble pas en exister …

  • Source : Economic and Social Research Council, 23 juillet 2001

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