Le Celebrex aussi…

21 décembre 2004

Les coxibs confrontés à un “effet de classe” ? La question est plus actuelle que jamais après la décision des laboratoires Pfizer de suspendre un essai clinique visant à évaluer le celecoxib (Celebrex) dans la prévention de la polypose colique.

Près de 3 mois après le retrait du rofecoxib (Vioxx), ce travail a lui aussi mis en évidence une augmentation du risque cardio-vasculaire, au-delà de 24 mois de traitement. Et même si une seconde étude -également suspendue par le laboratoire- n’a pas montré de “sur-risque cardiovasculaire“, les autorités sanitaires restent très vigilantes. En tout état de cause les campagnes publicitaires menées par le fabricant auprès du grand public américain ont été interrompues sine die.

Si vous êtes concerné, l’Agence française de Sécurité sanitaire de Produits de Santé (AFSSaPS) vous recommande de respecter strictement les prescriptions de votre médecin. Notamment de ne recourir à ces médicaments que durant la période des poussées douloureuses de l’arthrose, et de ne prolonger en aucun cas le traitement au-delà de la durée prescrite.

L’AFSSaPS recommande également de ne pas arrêter les traitements associés à base d’aspirine à faible dose ou d’autres antiagrégants plaquettaires. Si vous avez des antécédents cardiovasculaires récents -infarctus du myocarde, AVC- votre médecin évaluera le risque cardio-vasculaire avant toute prescription et pendant le traitement. Enfin, en cas de doute ou de question, n’hésitez pas à le consultez.

  • Source : AFSSaPS, 17 décembre 2004

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