Le Chikungunya venu des Comores…

22 juillet 2005

Ce n’est pas un groupe de musique, malheureusement. Mais une maladie transmise par un moustique. Quinze cas ont été identifiés, dont 13 à Marseille. Le virus n’est pas mortel et ne se transmet pas d’homme à homme.

Tous les malades de France métropolitaine avaient séjourné en République des Comores, théâtre d’une épidémie de Chikungunya depuis janvier 2005. Et en raison de leur proximité, les territoires de l’Océan indien sont également touchés. L’île Maurice, mais également les îles de La Réunion et de Mayotte recensent près de 6 000 cas.

Le virus -dont la durée d’incubation est de 4 à 7 jours- circule dans le sous-continent indien, en Asie du Sud-Est et en Afrique. Chikungunya signifie “marcher courbé” en swahili. Ce nom a été donné à la maladie en référence aux fortes douleurs articulaires et musculaires provoquées par le virus. Elles sont accompagnées de maux de tête et parfois, d’éruptions cutanées. Et dans certains cas chez l’enfant, des hémorragies bénignes ont été observées. La prise en charge repose sur des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS). Mais répétons-le, la maladie n’est ni mortelle ni transmissible d’homme à homme.

  • Source : Institut national de veille sanitaire, 12 juillet 2005 - crédit photo CDC Atlanta

Aller à la barre d’outils