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© Southworks/Shutterstock.com
En anglais, le coup du lapin se dit « whiplash » que l’on pourrait traduire par « coup de fouet ». Cela traduit parfaitement ce que l’on ressent lorsque survient cette « cervicalgie post-traumatique » ou « entorse cervicale ».
Le coup du lapin est causé par un mouvement brusque de la tête en arrière, en avant ou sur les côtés. L’origine la plus fréquente est un accident de voiture. Mais, un choc à la tête lors d’une pratique sportive (boxe, rugby…) peut aussi être responsable.
Les douleurs sont musculaires ou ligamentaires. Elles sont accompagnées d’une raideur du cou et difficulté à bouger la tête. Dans les jours qui suivent le traumatisme, des maux de tête, des vertiges, des acouphènes, des spasmes, des douleurs dans les épaules et les bras, au niveau des lombaires ou du dos peuvent survenir.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’immobilisation du cou, via le port d’une minerve, ne sera d’aucun secours. Il convient de garder le cou mobile.
Après le choc, si cela est possible, refroidissez la zone douloureuse. Les jours suivant, évitez la position assise prolongée.
Parlez-en aussi à votre médecin. Il pourra vous prescrire des antalgiques ou des anti-inflammatoires pour soulager la douleur. Autre option : la manipulation. Un kinésithérapeute, un ostéopathe ou un chiropracteur pourra vous aider à retrouver de la mobilité. Là encore, demandez conseil à votre médecin.
A noter : Dans la majorité des cas, la guérison se fait en quelques jours voire semaines.
Source : 60 millions de consommateurs, avril-mai 2022, n°213
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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