Le golf, allié santé des seniors
14 février 2020
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L’exercice régulier et les interactions sociales. Selon une étude américaine, ce sont les principaux bénéfices de la pratique du golf pour les personnes âgées de plus de 65 ans. Les chercheurs notent également une réduction du risque de décès, par rapport aux non pratiquants. Explications.
Quelle est la différence entre le tennis et le golf ? Le premier est un sport à haute exigence cardiaque, et on l’abandonne souvent avec l’âge, quand le cœur n’y est plus. A l’inverse, les pratiquants « continuent le golf en vieillissant, contrairement à des sports plus intenses comme le football, la boxe ou le tennis », selon les auteurs des recherches préliminaires qui seront présentées lors de la conférence internationale l’American Stroke Association (du 19 au 21 février à Los Angeles).
Les raisons sont simples et nombreuses : « L’exercice régulier, l’exposition à un environnement moins pollué et les interactions sociales sont toutes bonnes pour la santé. (…). Les autres aspects positifs sont le soulagement du stress et la relaxation, pour lesquels le golf semble mieux adapté que les autres sports. » Des effets positifs, mais pas formellement protecteurs contre les maladies cardiaques ou les AVC, expliquent les chercheurs.
600 000 golfeurs en France
En analysant les résultats d’une étude observationnelle sur 10 ans de 5 900 participants, dont 384 golfeurs, ils n’ont en effet pas pu réellement démontrer l’effet positif du golf sur ces maladies. En revanche, en comparant les taux de mortalité des golfeurs et des non golfeurs, ils ont trouvé un taux significativement plus de bas de décès chez les golfeurs, à 15,1%. Chez les non golfeurs, il s’élève à 24,6%.
Les auteurs de l’étude mènent actuellement des recherches complémentaires pour déterminer si le golf était bénéfique pour réduire le risque d’autres maladies. Ils espèrent qu’à terme, la pratique du golf figurera dans les recommandations officielles des autorités sanitaires américaines. Le sport est aujourd’hui pratiqué par 25 millions d’Américains. Et 600 000 Français.
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Source : American Heart Association, le 12 février 2020
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Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Emmanuel Ducreuzet