Le goûter, c’est sympa !

20 septembre 2006

Le goûter demeure malheureusement une exclusivité enfantine. Cette lacune spécifiquement française -les Anglo-Saxons ne dérogent jamais au tea-time et bien des peuples européens ont des habitudes similaires- déséquilibre nos apports quotidiens.

Elle favorise l’apparition de carences alimentaires et le grignotage, qui par contre-coup favorise l’excès pondéral. Les médecins rappellent souvent les vertus du Quatre-heures.

Dans l’enfance, il représente un apport en sucres complexes -amidons cuits, produits céréaliers- en protéines et vitamines grâce aux laitages. Il apporte 18% de la ration énergétique du petit Français… et il n’y a pas de raison pour le limiter aux enfants et adolescents. Les sportifs savent qu’il est important d’apporter assez d’eau et de glucides à l’organisme avant et pendant l’effort plutôt qu’après.

Les femmes enceintes bénéficieront évidemment d’un bon goûter. Il compensera leur déficit en calcium, en fibres, en sucres, en sels minéraux et en vitamines. Mais en fait, nous devrions tous nous y mettre. Il est simple d’associer au café de 5 heures un laitage maigre avec des céréales. Par exemple sous la forme d’un yaourt-müesli. En y ajoutant une pomme ou une orange vous rechargerez vos batteries, évitant à la fois le coup de pompe de 5 heures, la tentation du grignotage qui ne fait repartir… que la courbe de poids, et les compulsions alimentaires qui vous feront dévorer un dîner trop copieux.

  • Source : The Lancet

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