











Un logo pour identifier les produits contenant des substances chimiques dangereuses ? C’est la principale proposition des 2èmes rencontres parlementaires Santé/Environnement qui se tenaient hier à l’Assemblée nationale.
Un rendez-vous qui s’est déroulé en présence de députés bien sûr mais aussi de représentants du ministère de la Santé, de la DGS… Le thème de la réunion –Impacts des pollutions chimiques sur la santé– n’a sans doute pas été choisi au hasard, quinze jours après la publication de l’enquête sur les désodorisants intérieurs réalisée par UFC-Que Choisir.
Un colloque qui n’a pas pour autant, rassuré les écolos. En particulier les membres de Cap 21, le mouvement fondé par Corinne Lepage. Par la voix de son porte-parole Eric Delaye, Cap 21 demande ainsi “l’interdiction de l’utilisation de produits dont le caractère cancérogène, mutagène toxique est reconnu comme probable chez l’Homme“. Il dénonce aussi le refus de s’attaquer à ce qu’il nomme “la diésélisation du parc automobile et ses conséquences désastreuses“. Mais aussi les carences françaises en matière de recherche épidémiologique et toxicologique.
Des lacunes que visent pourtant à combler le fameux Plan national Santé-Environnement (PNSE). Lequel prévoit notamment le lancement d’une vaste enquête consacrée à l’impact des différents polluants sur la santé des enfants. Lancement de ce travail en… 2008 !
Source : Photo FAO-19194-P. Johnson
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