Le malheureux destin des femmes obèses…

28 novembre 2001

Pauvres obèses, qui transforment plus rapidement les sucres en graisses que leurs soeurs plus minces. Elles se trouvent comme victimes d’un terrible cercle vicieux…
Voilà un travail susceptible de briser le moral des obèses et plus particulièrement des femmes atteintes d’obésité. Car d’après le Dr McDevitt, ces dernières grossissent en effet plus vite que les autres. Et absolument pas parce qu’elles mangeraient davantage ! Non, tout est une simple question de lipogénèse, du nom du processus par lequel l’organisme produit lui-même des graisses à partir du sucre que nous ingérons, avant de les stocker …

McDevitt a réalisé une étude sur 13 femmes, 8 de poids normal et 5 obèses, âgées de 52 ans en moyenne. Elles ont été soumises à un régime alimentaire enrichi en sucres avant de passer, en moyenne, 4 jours et demi dans un étrange appareil : un calorimètre. D’après la définition du Petit Robert, ce type d’instrument est traditionnellement utilisé ” pour mesurer la quantité de chaleur absorbée ou dégagée lors d’une transformation physique ou d’une réaction chimique “. Dans le cadre de ce travail, il a permis de quantifier avec une grande précision la dépense énergétique consécutive au régime alimentaire.

Il en ressort que les femmes obèses transformeraient leurs sucres en graisse jusqu’à deux fois plus vite que les autres ! Une découverte intéressante, car selon l’auteur cette singularité pourrait ” jouer un rôle dans l’augmentation des cas d’obésité “.

  • Source : American Journal of Clinical Nutrition, 21 novembre 2001

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