Le miel, une bonne alternative au sucre ?
05 mars 2024
Sucre ou miel ? Dans votre thé ou dans une recette de gâteau, est-il vraiment intéressant en termes nutritionnels, de remplacer l’un par l’autre ? Voici quelques éléments de réponse qui penchent vers l’affirmative.
Vous savez qu’il faut limiter la consommation de sucre, comme le recommande le Programme national nutrition santé (PNNS), car il est dépourvu d’intérêt nutritionnel. Pourtant le goût du sucre demeure un plaisir dont il serait triste de se passer. Dans la perspective de conserver le plaisir avec moins d’inconvénient, le miel peut-il constituer une bonne alternative ?
Les atouts du miel
Le sucre comme le miel sont composés principalement de glucose et de fructose. Mais les proportions sont distinctes. Dans le sucre, on trouve 50 % de fructose et 50 % de glucose, tandis que dans le miel, ce sont 40 % de fructose et 30 % de glucose. Les 30 % restants contiennent des nutriments autrement intéressants comme du magnésium et du potassium, des acides aminés, des antioxydants (des flavonoïdes), des enzymes, du pollen et des vitamines B6 et C. Premier bon point pour le miel donc.
Et pour le cœur ? L’index glycémique du miel est plus intéressant car il est plus bas que celui du sucre. Par conséquent, le miel pourrait participer à réduire le risque de maladie coronarienne et de diabète de type 2, comme le confirme une étude récente de la faculté de médecine de l’Université de Toronto. Les chercheurs ont passé en revue 18 études cliniques pour déterminer les effets du miel sur le cœur et les risques métaboliques. Leur constat ? La consommation de miel est bien associée à des taux plus bas de mauvais cholestérol et de triglycérides, eux-mêmes associés à un risque accru de maladie cardiovasculaire.
Deux bémols
Le miel présente un niveau de calorie plus élevé par portion que le sucre. En clair, une cuillère à café de miel contient 64 calories quand la même quantité de sucre n’en offre que 49. Attention donc à ne pas avoir la main lourde avec le miel.
Et enfin, le miel doit être introduit après la première année du nourrisson. En effet, il peut contenir les spores d’une maladie grave pour le tout petit : le botulisme.
Mais pour les plus grands, pas de doute, en restant raisonnable, le miel est bien une alternative de meilleure qualité nutritionnelle au sucre raffiné.