Le moustique tigre, sous haute surveillance

16 mai 2013

Depuis le 1er mai le moustique Aedes albopictus est suivi à la trace en France ©INPES

La Direction générale de la Santé (DGS) vient de lancer le dispositif de surveillance estivale du moustique « Aedes albopictus » en France métropolitaine. Egalement appelé moustique tigre, ce dernier est connu pour transmettre des maladies telles que la dengue et le chikungunya

Implanté depuis plusieurs années dans les départements français de l’Océan Indien, Aedes albopictus, sévit également dans le sud de l’Hexagone. Au total, 18 départements ont relevé sa présence depuis 2004. Et il ne cesse de remonter vers le Nord. Il a ainsi été retrouvé dans le département de l’Ain, de la Saône-et-Loire, de la Savoie et en Haute-Savoie… Si pour le moment, il n y a pas d’épidémie de dengue ou de chikungunya en France métropolitaine, « cette situation est particulièrement préoccupante », indique la DGS. D’ailleurs, en 2010, deux  cas autochtones de dengue et deux de chikungunya ont été identifiés pendant l’été dans les Alpes-Maritimes et le Var.

Pas d’eaux stagnantes, autour des maisons

C’est pourquoi le ministère de la Santé a mis au point depuis 2006 un dispositif visant à lutter contre la propagation du moustique Aedes albopictus. Ce dernier consiste notamment à surveiller les populations de moustiques à partir de chaque 1er mai, à recenser le nombre de cas et à informer les professionnels de santé comme le public.

La DGS rappelle ainsi qu’il est très important de supprimer les eaux stagnantes, à l’intérieur et surtout autour du domicile. Ces dernières facilitent en effet la reproduction du moustique. Il est donc recommandé « d’enlever les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable, de changer l’eau des vases plusieurs fois par semaine, de vérifier le bon écoulement des gouttières, de supprimer les pneus usagés et tout autre objet pouvant contenir de l’eau ». Ces gestes sont indispensables pour limiter la prolifération des moustiques.

Aller plus loin :

  • Source : Direction générale de la Santé, 30 avril 2013

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