Le moustique tigre surveillé de très près en France

12 mai 2014

Le 1er mai dernier, la Direction générale de la Santé (DGS) a lancé son dispositif de surveillance estivale du moustique Aedes albopictus en France métropolitaine. Autrement appelé moustique tigre, ce dernier peut transmettre la dengue ou le chikungunya. Pour l’heure, les risques sont extrêmement faibles.

Le moustique Aedes albopictus est implanté depuis de nombreuses années dans les départements de l’Océan Indien. En métropole, il s’est multiplié de manière continue depuis 2004. Au total, 18 départements ont relevé sa présence. Au cours de l’été 2010, deux cas autochtones de dengue et deux de chikungunya ont été identifiés dans les Alpes-Maritimes et le Var.

« Il n y a pas à l’heure actuelle d’épidémie de dengue ou de chikungunya dans les départements métropolitains concernés », indique la DGS. Cependant les autorités ont mis au point depuis 2006 un dispositif visant à lutter contre la propagation du moustique Aedes albopictus. Ce dernier consiste notamment à surveiller les populations de moustiques dès le 1er mai à recenser le nombre éventuel de cas et à informer les professionnels de santé comme le public.

Sur le plan de la prévention, la DGS rappelle ainsi qu’il est très important de supprimer les eaux stagnantes, à l’intérieur et surtout autour du domicile. Ces dernières facilitent en effet la reproduction du moustique. Il est donc recommandé « d’enlever les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable, de changer l’eau des vases plusieurs fois par semaine, de vérifier le bon écoulement des gouttières, de supprimer les pneus usagés et tout autre objet pouvant contenir de l’eau ». Ces gestes sont indispensables pour limiter la prolifération des moustiques.

  • Source : Direction générale de la Santé, 5 mai 2014

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot

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