Le muguet, une infection buccale bénigne
03 avril 2014
L’infection buccale communément appelée muguet est fréquente chez les nouveau-nés. ©Phovoir
Le muguet se caractérise par des plaques blanchâtres à l’intérieur des joues, sur le palais ou sur la langue. Cette affection bénigne, qui touche principalement les nourrissons et les jeunes enfants, peut guérir spontanément. Toutefois, si les symptômes n’ont pas disparu au bout de quelques jours, consultez votre médecin généraliste ou un pédiatre.
Infection buccale commune chez les nourrissons, le muguet est causé par un champignon, le Candida albicans. Lequel est naturellement présent au niveau buccal. Mais comme le système immunitaire des tout petits est en développement, ce champignon peut se multiplier et provoquer une infection.
Cette affection se caractérise par des plaques blanchâtres à l’intérieur des joues, sur le palais ou sur la langue. Elles ressemblent à des résidus de lait qui persistent, sans pour autant être douloureuses. « Certains bébés atteints de muguet présenteront aussi une infection sur les fesses, qui deviennent rouges et brillantes, surtout dans les plis cutanés », précise la Société canadienne de Pédiatrie. L’érythème s’étend en général à toute la zone en contact avec la couche. Des lésions peuvent aussi apparaître sur le bas du ventre et le haut des cuisses.
Prévenir la contamination et traiter
Bébé peut transmettre l’infection à sa mère au cours de l’allaitement. Résultat : des mamelons rouges ou sensibles, la peau brillante ou qui pèle sur l’aréole ou une douleur inhabituelle durant la tétée.
Si le muguet n’a pas disparu spontanément au bout de quelques jours, consultez un médecin qui vous prescrira peut-être un médicament antifongique. En tout cas, « prenez toujours soin de nettoyer méticuleusement les tétines dans l’eau chaude après chaque usage », conseille la Société canadienne de Pédiatrie. Enfin, « utilisez des compresses d’allaitement sans revêtement en plastique, puisque ces dernières peuvent favoriser la prolifération du champignon. »
-
Source : Société canadienne de Pédiatrie, consultée le 2 avril 2014
-
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet