Le paracétamol, avec précaution

18 octobre 2021

Disponible sans ordonnance en pharmacie, le paracétamol est bien souvent la molécule que nous consommons en première intention en cas de douleur ou de fièvre. En cette journée mondiale de la douleur, l’Agence nationale du médicament rappelle les bonnes pratiques pour une utilisation sans risque pour la santé.

Mal de tête, règles douloureuses, douleurs dentaires, rhume, fièvre… En cas de douleur intense à modérée, nous sommes nombreux à avoir le réflexe paracétamol pour la soulager, chez les adultes comme chez les enfants. Cependant, même s’il est disponible hors prescription médicale, le paracétamol est loin d’être inoffensif : en cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner de graves lésions du foie, irréversibles dans certains cas.

D’où le rappel de l’Agence nationale du médicament (ANSM) en cette journée mondiale de la douleur : « le paracétamol s’utilise à la dose efficace la plus faible possible et pendant la durée la plus courte ». Pour éviter un surdosage, il convient de respecter les posologies suivantes :

  • Pour les enfants (de 27 à 50 kg), commencez par une dose de 500 mg de paracétamol, à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Pour les personnes de plus de 50 kg, la même dose peut être renouvelée au bout de 4 heures. Si la douleur ou la fièvre sont plus intenses, prenez une dose d’un gramme (à renouveler au bout de 6 heures).
  • La dose maximale journalière est également une donnée à connaître pour éviter tout risque de surdosage. Pour les enfants, comptez 60 mg/kg par jour (pour un enfant de 40 kg, il ne faut pas dépasser la dose de deux grammes par jour, soit quatre comprimés de 500 mg). Pour une personne de plus de 50 kg, « ne dépassez jamais de vous-même 3 grammes par jour ; seul votre médecin pourra augmenter si besoin la dose journalière mais sans jamais dépasser 4 grammes ».
  • Rapprochez-vous également de votre médecin avant de consommer du paracétamol si vous avez une maladie des reins, du foie ou si vous souffrez d’alcoolisme chronique. Prudence également si vous êtes enceinte : « en règle générale, la prise de médicament doit être évitée pendant cette période », rappelle l’ANSM.
  • Attention au paracétamol caché : certains médicaments destinés à soigner le rhume ou l’état grippal contiennent eux-mêmes du paracétamol. Pour éviter tout risque de surdosage, soyez attentif à la composition de ces médicaments.

 

  • Source : ANSM, consulté le 18 octobre 2021

  • Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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