











La squalamine, extraite du foie de certains requins et déjà étudiée depuis 1992, a prouvé chez le rat quelle permettait de freiner efficacement la croissance de certaines tumeurs cérébrales, les gliomes. Le travail de léquipe du Pr. Henry Brem (Baltimore, Etats-Unis) a montré sa capacité à freiner la prolifération des micro-vaisseaux sanguins nécessaires à la croissance tumorale. A loccasion du congrès Eurocancer qui sest tenu récemment en France, nous avons déjà évoqué ce phénomène dinhibition de langiogénèse comme une des voies davenir dans le développement de nouvelles chimiothérapies anticancéreuses. Langiotensine et lendostatine, pionnières de cette classe prometteuse, entament actuellement leurs essais de toxicité chez lhomme après avoir franchi avec succès létape de lexpérimentation animale. Les effets de la squalamine chez le rat ont été confirmés par des essais de contrôle de la croissance des vaisseaux dans lil de lapin et renforcent les espoirs liés à ces recherches.
Source : Cancer Research, 01/07/1998
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