Le rétro-running, un footing… à l’envers

19 janvier 2021

Si cette pratique peut sembler incongrue et exposer au ridicule, le rétro-running, c'est-à-dire le fait de courir en arrière, présente de nombreux bienfaits. Cette stratégie se révèle très efficace sur les plans musculaire et cardiovasculaire notamment.

Dans son ouvrage intitulé la Course à pied, méthode d’entraînement par cycles, Marc Lamouche consacre un sous-chapitre à cette technique, dont les qualités sont, selon lui « importantes et incontournables ». Malheureusement, « elle rebute beaucoup de monde ». Des sportifs comme des entraîneurs, d’ailleurs.

Quelques études très sérieuses ont pourtant été réalisées sur le sujet. Elles mettent en évidence de nombreux bienfaits en particulier pour le système cardiovasculaire, davantage stimulé. Le rétro-running développerait aussi les quadriceps – un bon point pour gagner en puissance – et renforcerait les muscles de chevilles. Vos performances pourraient ainsi en bénéficier grandement. Sans compter qu’il maintient bien droite la colonne vertébrale. Et Marc Lamouche de citer un argument ‘phare’ : à distance et vitesse égales, courir en arrière permettrait de brûler un tiers de calories en plus !

Qu’attendez-vous pour essayer ? Commencez donc par pratiquer 1 à 3 minutes lors de votre prochaine sortie footing. Cette technique permet en plus de varier les entraînements tout en découvrant de nouvelles sensations. A condition de l’expérimenter sur un terrain sécurisé, dont la surface est bien plane. Et à l’abri des automobilistes…

  • Source : Course à pied, méthode d’entraînement par cycles, Amphora Editeur,

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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