











C’est la plus « démocratique » des plantes médicinales, et elle s’accommodera de votre habitat ! Traditionnellement, on utilise surtout les sommités fleuries pour en faire une huile essentielle, ou la plante entière, hors floraison, pour de délicieuses – et fort efficaces – infusions.
L’huile de romarin contient en effet des flavonoïdes et différentes essences – pinène, camphène, cinéol…- ainsi que du camphre qui lui confèrent des propriétés multiples. Rosmarinus officinalis – une épithète qui marque bien la destination « pharmaceutique » de cette plante élancée – est utilisé dans le traitement des affections hépato-biliaires. Qu’il s’agisse de troubles passagers du foie, d’une « paresse » de la vésicule ou de troubles plus sévères – calculs biliaires par exemple – son efficacité est reconnue de longue date. On le recommande aussi dans le traitement de certains troubles digestifs à composante spasmodique, et comme diurétique.
Mais il faut également savoir l’utiliser pour ses effets favorables sur l’arbre bronchique. En infusions – sucrées avec du miel – il est particulièrement délicieux et vous évitera de voir le gros rhume se transformer en bronchite. N’hésitez pas à préparer un bon litre d’infusion le matin pour la boire au fil de la journée. Ce sera tout bénéfice et, vous verrez, d’une efficacité surprenante.
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