Le sélénium ? Essentiel à notre métabolisme

20 septembre 2010

Le sélénium (Se) intervient notamment sur le fonctionnement de l’hormone thyroïdienne. Constituant indispensable de certaines enzymes anti-oxydantes, il participe également à la lutte contre les radicaux libres, considérés comme les « agresseurs » de nos cellules et de notre ADN.</h2

S’il exerce un effet stimulant sur notre système immunitaire, le sélénium peut être toxique à (très) fortes doses. Mais il en faut pour cela plus de 900 µg par jour, – le µg est un millième de milligramme… – alors que l’apport journalier recommandé (AJR) est de 55µg/j, chez l’adulte. En France, nous en consommons environ 40ug/j, soit deux à trois fois moins que dans certains pays d’Amérique du Nord ou du Sud où les sols sont bien plus riches en sélénium qu’en Europe.

Présent à l’état naturel dans les sols et les roches donc, le sélénium se retrouve ensuite dans la chaine alimentaire via les végétaux dans lesquels il s’accumule, et les animaux qui les consomment. Les aliments qui en sont les plus riches sont les produits carnés tels que les rognons de porc ou de bœuf cru, mais aussi les fruits secs (particulièrement les noix du Brésil), les poissons (thon cru, calmar, limande…), les fruits de mer (huitres…) et les céréales.

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