











Pendant toute une année scolaire, 540 jeunes de 7 et 11 ans ont ainsi testé un programme sportif très structuré et plus intensif que leurs camarades de classe. Au lieu des trois séances hebdomadaires, ces élèves en ont suivi cinq. En plus de cela, ils se sont vu accorder des courtes pauses supplémentaires en journée dédiées à l’activité physique. Résultat : ces enfants présenteraient une masse grasse inférieure, un IMC plus bas et une meilleure condition physique que les autres élèves n’ayant pas participé à l’expérience.
Faire davantage de sport semble beaucoup plaire : 90% d’entre eux ont adoré ce programme et aimeraient le poursuivre une fois l’étude terminée. « Cette réussite tient sans doute à la qualité du programme et au fait que les cours de sport étaient parfaitement intégrés dans le planning », souligne Susi Kriemler, auteur de l’étude, professeur associé à l’Université de Bâle. « Ce bon résultat nous intéresse d’autant plus qu’il est parfois difficile de motiver les enfants à faire du sport en dehors de l’école ». Mettre l’accent sur la pratique scolaire semblerait donc probant, à une période où de plus en plus de jeunes font trop peu d’exercice et sont en surpoids.
Source : BMJ, 26 février 2010
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