











Accueil » Santé Publique » Le syndrome du bâtiment malsain : les symptômes d’un air intérieur dégradé
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« Le syndrome des bâtiments malsains désigne un ensemble de symptômes non spécifiques présentés consécutivement par plusieurs personnes occupant un même bâtiment », définit l’Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS). « Il s’agit le plus souvent d’un bâtiment professionnel, mais un bâtiment scolaire peut également être concerné. »
Parmi les symptômes les plus courants, on trouve des maux de tête, des irritations des yeux, des problèmes respiratoires, de la fatigue, des allergies, voire des nausées.
Plusieurs facteurs s’associent souvent pour produire ces symptômes chez un groupe de personnes.
D’abord, la qualité de l’air intérieur. Les bâtiments modernes étant conçus pour être de plus en plus étanches, afin de réduire la consommation énergétique, l’air ne peut pas circuler. Résultat : une accumulation de polluants, comme des COV (composés organiques volatils), provenant des matériaux de construction ou des meubles. Ces substances peuvent causer des irritations et des allergies.
De plus, une ventilation mal conçue ou insuffisante peut aussi maintenir un air pollué à l’intérieur, augmentant le risque de symptômes. Sans oublier l’impact de l’humidité qui favorise le développement de moisissures. Celles-ci émettent alors des spores nuisibles pour la santé.
Mais l’air n’est pas le seul en cause. Le manque de lumière naturelle peut entraîner des troubles de l’humeur, de la fatigue, voire une baisse de la concentration.
À noter : Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 30 % des bâtiments modernes souffrent de problèmes de qualité de l’air intérieur.
Source : INRS - OMS
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par Emmanuel Ducreuzet
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