











© pupunkkop/shutterstock.com
Chez les hommes, on appelle cela volontiers la bedaine. Mais les femmes peuvent en avoir aussi. Or, outre la considération esthétique, il s’agit d’un mauvais signe pour la santé. Pourquoi ? Car un tour de taille trop important est souvent associé à d’autres anomalies et constitue alors le syndrome métabolique, aussi appelé « syndrome de la bedaine ».
Pour présenter ce syndrome, il faut donc avoir du ventre et aussi deux autres anomalies parmi les suivantes : une hyperglycémie (excès de sucre dans le sang), un taux de triglycérides élevé, un faible taux de « bon » cholestérol HDL, une tension artérielle trop haute. Ce qui est souvent le cas lorsque le tour de taille est supérieur à 94 cm pour les hommes et à 80 cm pour les femmes depuis un certain temps.
En effet, toutes ces anomalies – y compris le fait d’avoir du ventre – sont favorisées par le manque d’activité physique, la sédentarité et une mauvaise alimentation. Elles vont donc souvent de pair. Alors la prévention est simple : une activité physique régulière et une alimentation équilibrée. Et en cas de syndrome installé, le médecin peut aussi prescrire des traitements médicamenteux, notamment pour réguler la tension, l’hyperglycémie ou la teneur du sang en lipides.
Mais pourquoi faut-il perdre ce ventre ? « Le tissu adipeux participe à la régulation du métabolisme et impacte notre santé en secrétant différentes substances qui lui permettent de communiquer avec nos autres organes : foie, muscles, cœur, vaisseaux… », explique l’Inserm. Or, dans le syndrome métabolique, « ce fonctionnement serait altéré, entraînant des anomalies dans l’utilisation et le stockage du sucre et des lipides, ainsi que des phénomènes inflammatoires délétères pour notre organisme ».
Ce qui participerait à « augmenter considérablement le risque de développer des problèmes de santé parfois très graves comme des maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC), un diabète de type 2, des maladies du foie (stéatose hépatique non alcoolique, cirrhose) ou des maladies rénales, une apnée du sommeil ou encore des troubles gynécologiques (syndrome des ovaires polykystiques) », précise l’Inserm. Avoir du ventre n’est donc pas juste un problème en maillot de bain.
A noter : En France, près d’une personne sur cinq serait touchée. Aux États-Unis, le syndrome affecterait plus de 40% des plus de 50 ans.
Source : Inserm
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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