











Les femmes qui éprouvent des difficultés à être enceintes auraient plus de chances d’avoir… un garçon. C’est l’étonnante conclusion d’une étude néerlandaise publiée dans le British Medical Journal.
Le Pr Luc Smith et ses collègues, du département d’épidémiologie de l’Université de Maastricht, ont analysé les dossiers médicaux de plus de 5 000 jeunes mamans. Parmi lesquelles 498 avaient dû attendre plus de 12 mois pour être enfin enceintes, en dépit de nombreuses tentatives.
Résultat, 58% d’entre elles ont donné naissance à un garçon. Contre 51% pour le reste de la cohorte. Une différence certes minime, mais une différence tout de même. La raison ? Les spermatozoïdes porteurs du chromosome mâle (le chromosome Y) “nageraient” plus rapidement que leurs compères transportant le chromosome X déterminant le sexe féminin.
Un sprint apparemment décisif, dans la mesure où dans ces circonstances, “le mucus cervical de la femme – qui doit être traversé par les spermatozoïdes n.d.l.r.- serait plus visqueux que la normale“. Autrement dit plus difficile à franchir. Rappelons que la sélection est rude en matière de fécondation. Seul 1 spermatozoïde sur 100 franchit le mucus cervical. Et ce sont toujours les plus mobiles qui gagnent la partie. Les auteurs vont même jusqu’à trouver dans cette histoire l’explication du nombre plus élevé de naissances masculines dans le monde. Soit 105 garçons pour 100 filles.
Source : British Medical Journal, 331:1437-38
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