Le THS ne protègerait pas contre les récidives d’accidents vasculaires cérébraux

06 novembre 2001

La prévention secondaire des troubles cardio-vasculaires ne justifierait pas le recours au traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause.
Ralph Horwitz et ses collaborateurs de la faculté de médecine de Yale, aux Etats-Unis, ont suivi pendant trois ans 664 femmes ménopausées qui, toutes, avaient des antécédents vasculaires. Elles avaient en effet déjà subi soit un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique – par thrombose – soit un accident ischémique transitoire au cours des 90 jours précédant le début de l’étude.

L’objectif des auteurs a été de déterminer dans quelle mesure la mise en oeuvre d’un THS était susceptible d’éviter les récidives de ces accidents. C’est ce que l’on appelle une prévention secondaire, par opposition à la prévention primaire qui, elle, vise à éviter l’accident inaugural…

Réparties en deux groupes, les patientes ont reçu soit un oestrogène par voie orale, soit un placebo. Et en fait, aucune différence notable dans la survenue d’un AVC entre les deux groupes. En revanche, la mortalité par AVC a été plus élevée dans le groupe traité par oestrogénothérapie. Quant aux conséquences neurologiques de ces accidents, elles ont été plus gravesdans le groupe traité oestrogène que dans l’autre.

  • Source : National Institute Health, 24 octobre 2001

Aller à la barre d’outils