Le tricot, des points pour votre santé

26 janvier 2016

Tricoter, une activité de mamie ? Détrompez-vous. Si la confection d’écharpes et autres pulls maison était autrefois l’apanage des femmes d’un certain âge, le tricot est aujourd’hui devenu plutôt tendance. Et pour une fois, la mode a du bon ! Les bénéfices de cette activité manuelle sont nombreux, notamment pour la santé. Petit tour d’horizon des raisons de vous offrir vos premières aiguilles.

Selon The Craft Yarn Council, le syndicat représentant les vendeurs de produits liés aux activités manuelles aux Etats-Unis, un tiers des femmes entre 25 et 35 ans tricote ou fait du crochet. Par ailleurs, de plus en plus d’hommes et d’enfants viennent grossir les rangs des pratiquants de ces activités manuelles. Mais pourquoi autant d’engouement ?

La satisfaction de créer soi-même de nombreux objets utiles et esthétiques est bien entendu une des principales raisons. D’autant que ces travaux manuels peuvent également permettre au pratiquant de faire des économies significatives. Mais les bénéfices les plus significatifs se situent dans le domaine de la santé.

Relaxant et stimulant à la fois

Ainsi, l’activité répétitive –  une maille à l’endroit, une maille à l’envers – induite par le travail des aiguilles peut induire un état de relaxation bénéfique. Une coach canadienne, Karen Zila Hayes utilise d’ailleurs le tricot dans ses programmes de thérapie pour aider ses clients à arrêter de fumer. D’autre part, une étude menée en 2009 par des chercheurs canadiens de l’University of British Columbia (Vancouver) chez 38 femmes anorexiques a montré l’intérêt du tricot pour apaiser les peurs et les angoisses des patientes.

Autre bénéfice, améliorer les capacités cognitives. Un travail réalisé en 2011 par une équipe américaine de la Mayo Clinic (Rochester) va dans ce sens. Les individus interrogés pratiquant le tricot ou le crochet présentaient un risque nettement diminué de développer des troubles cognitifs ou de la mémoire en vieillissant. Alors pourquoi ne pas essayer ?

  • Source : The New York Times, 25 janvier 2016 – Eating and Weight Disorders, 2009 – Journal of Neuropsychiatry & Clinical Neurosciences, 2011

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche

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