











Transient Eternal/shutterstock.com
Tricoter, une activité de mamie ? Détrompez-vous. Si la confection d’écharpes et autres pulls maison était autrefois l’apanage des femmes d’un certain âge, le tricot est aujourd’hui devenu plutôt tendance. Et pour une fois, la mode a du bon ! Les bénéfices de cette activité manuelle sont nombreux, notamment pour la santé. Petit tour d’horizon des raisons de vous offrir vos premières aiguilles.
Selon The Craft Yarn Council, le syndicat représentant les vendeurs de produits liés aux activités manuelles aux Etats-Unis, un tiers des femmes entre 25 et 35 ans tricote ou fait du crochet. Par ailleurs, de plus en plus d’hommes et d’enfants viennent grossir les rangs des pratiquants de ces activités manuelles. Mais pourquoi autant d’engouement ?
La satisfaction de créer soi-même de nombreux objets utiles et esthétiques est bien entendu une des principales raisons. D’autant que ces travaux manuels peuvent également permettre au pratiquant de faire des économies significatives. Mais les bénéfices les plus significatifs se situent dans le domaine de la santé.
Relaxant et stimulant à la fois
Ainsi, l’activité répétitive – une maille à l’endroit, une maille à l’envers – induite par le travail des aiguilles peut induire un état de relaxation bénéfique. Une coach canadienne, Karen Zila Hayes utilise d’ailleurs le tricot dans ses programmes de thérapie pour aider ses clients à arrêter de fumer. D’autre part, une étude menée en 2009 par des chercheurs canadiens de l’University of British Columbia (Vancouver) chez 38 femmes anorexiques a montré l’intérêt du tricot pour apaiser les peurs et les angoisses des patientes.
Autre bénéfice, améliorer les capacités cognitives. Un travail réalisé en 2011 par une équipe américaine de la Mayo Clinic (Rochester) va dans ce sens. Les individus interrogés pratiquant le tricot ou le crochet présentaient un risque nettement diminué de développer des troubles cognitifs ou de la mémoire en vieillissant. Alors pourquoi ne pas essayer ?
Source : The New York Times, 25 janvier 2016 – Eating and Weight Disorders, 2009 – Journal of Neuropsychiatry & Clinical Neurosciences, 2011
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.