











De 2000 à 2006, le Pr Benjamin Young, du Centre de Recherche sur le SIDA de Denver (Colorado) a comparé l’incidence des fractures chez des patients séropositifs au VIH, et des sujets séronégatifs. Les résultats selon lui, sont sans équivoque. « Le nombre de fractures a été de 2 à 3,69 fois plus important dans le premier groupe », précise-t-il dans un article publié ce matin dans Clinical Infectious Diseases..
« Plusieurs facteurs de risque comme l’âge, l’abus de substances psycho-actives, la co-infection par le virus de l’hépatite C et le diabète, ont été associés à l’augmentation du risque de fractures chez les patients VIH+ ». Et pour la première fois, l’équipe de Benjamin Young a établi un lien entre ce risque et le taux de lymphocytes CD 4. Des cellules essentielles au bon fonctionnement du système immunitaire. Or le VIH s’attaque précisément, à ces dernières.
« Nos résultats devraient amener la communauté médicale à émettre des recommandations de suivi, spécialement centrées sur les facteurs de risque liés aux fractures. La prise en charge des séropositifs au VIH doit impérativement prendre en compte ce paramètre ».
Source : Clinical Infectious Diseases, 11 mars 2011
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