











© Peopleimages.com – Yuri A/Shutterstock.com
VRAI. Elle sert « principalement à rafraîchir le corps », rapporte le site des Hôpitaux Universitaires de Genève (Suisse). L’enjeu reste donc de maintenir l’organisme à une température comprise entre 36,5 et 37,8°C. Ceci en particulier lorsqu’il fait trop chaud ou que l’on pratique une activité physique intense. Les spécialistes parlent de « thermorégulation ».
VRAI. Elle est composée d’eau à 99 % ! Le 1 % restant comprend des constituants du plasma dans lequel se trouve notamment du chlorure de sodium, qui donne justement ce goût salé.
FAUX. Lorsqu’elle est présente, l’odeur en question n’apparaît pas liée aux composants de la sueur en eux-mêmes mais à des bactéries présentes sur la peau et qui se nourrissent du liquide produit par les glandes sudoripares: celles dites aprocrines, principalement situées dans la région axillaire, mais aussi autour des aréoles mammaires, sur le cuir chevelu et dans la région génitale. Elles produisent une sueur en très faible quantité – par rapport aux glandes eccrines – et ne jouent en vérité aucun rôle dans la régulation thermique. En revanche, le soluté produit sur ces parties du corps au contact de la peau présente une composition plus riche en protéines. De quoi provoquer cette fameuse « odeur de transpiration ».
FAUX… Le fait de transpirer à grosses gouttes ne permet pas de purifier son organisme. D’éventuelles toxines, telles que l’alcool ou des métabolites de médicaments, sont éliminées par nos reins et notre foie qui filtrent le sang, transformant les toxines en déchets.
FAUX. On ne perd que de l’eau ! Certes l’approche – déconseillée – qui consiste à se faire transpirer en excès, en courant tout en étant chaudement habillé peut être utilisée par des boxeurs ou autres judokas pour être “au poids”, avant une compétition. Mais elle ne permet en aucun cas de maigrir. Le poids perdu lié à la perte d’eau et à l’absence d’alimentation est aussitôt repris dès lors que l’on recommence à boire et à manger…
VRAI. Les mains qui deviennent moites, avant un examen, un rendez-vous important ou une prise de parole en public… Comme les battements cardiaques, la sudation est gérée par un système nerveux autonome (système neurovégétatif). En réponse à une situation émotionnelle, comme le stress par exemple, celui-ci va libérer certaines hormones dont les plus connues sont l’adrénaline, la noradrénaline et la dopamine. Leur taux sanguin augmente, provoquant des modifications physiologiques, notamment une surexcitation des glandes sudoripares. Ce qui explique la transpiration excessive pendant les moments de stress.
Source : Hôpitaux universitaires de Genève - University of Arkansas for Medical Sciences (UAMS) – Dictionnaire de l’Académie de Médecine. Sites consultés le 24 juin 2025
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet