











Accueil » Santé Publique » Médicaments » Les anti-inflammatoires toujours sous l’oeil de l’Europe
L’AFSSaPS annonce qu’à sa demande, l’Agence européenne du Médicament (EMEA) réévalue la tolérance cardio-vasculaire de certains anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS). Ces nouvelles données suggèreraient une élévation du risque de thromboses.
Et notamment du risque d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral (AVC). En conséquence et dans l’attente des résultats complets de cette réévaluation, l’agence rappelle -aux professionnels comme aux patients- les règles de bon usage des AINS.
Elle souligne par ailleurs que depuis 2005, trois AINS font l’objet “d’une attention particulière en France et en Europe.” Il s’agit du kétoprofène (Profénid, Topféna et leurs génériques), du Piroxicam (Féldène, Brexin, Cycladol, Géldène, Zofora et leurs génériques) et du Kétorolac, un AINS retiré du marché français en 1994 mais toujours présent ailleurs en Europe.
Pour ce qui est du Kétoprofène, le comité scientifique de l’EMEA a déjà conclu que son rapport bénéfice/risque “demeurait positif pour des doses journalières ne dépassant pas 200mg“. A la différence du Piroxicam, pour lequel “une procédure d’arbitrage a été récemment déclenchée en raison de la survenue d’un plus grand nombre de réactions graves digestives et cutanées“. L’affaire est sérieuse, pusiqu’une procédure d’arbitrage est une mesure d’évaluation à l’échelle européenne, dont les conclusions s’imposent à l’ensemble des Etats membres. Dans l’attente des résultats de cette réévaluation, l’AFSSaPS rappelle que “les AINS doivent être utilisés à la dose minimale efficace pendant la durée la plus courte possible“.
Source : Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé, 26 septembre 2006
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