











Le Conseil d’Etat a suspendu vendredi “en urgence” l’application du décret et de l’arrêté autorisant des “bénévoles” à exercer, dans les cliniques privées, les fonctions d’aides opératoires. Une victoire pour la sécurité ? Partielle seulement !
Car en effet, si “l’application du texte est suspendue jusqu’à ce que le Conseil d’Etat statue définitivement sur (sa) légalité” selon des organisations de soignants, les pouvoirs publics auraient décidé de passer en force. Les associations dénoncent ainsi “l’arrogance du ministère et du looby qu’il représente“.
Le ministère aurait selon un nouveau communiqué, maintenu “la validation des bénévoles des blocs opératoires au mois d’octobre 2005, alors même qu’une partie du décret du 10 août 2005 a été suspendue par le Conseil d’Etat au regard ‘des doutes sérieux sur la légalité’ du texte.”
Les soignants dénoncent aussi le fait que “le ministre refuse de faire participer les écoles d’infirmiers de blocs opératoires à la rédaction des questions de l’examen de validation, (ce qui) met en lumière la réelle intention de l’administration (…) de valider le plus de bénévoles possible (…) au mépris de la sécurité des patients et de la qualité des soins.“
Source : AEEIBO, CNI, GIPSI, UNAIBODE, 3 et 5 septembre 2005
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