











Jusqu’au XVIIème siècle, les boissons visaient par exemple « à réguler les tempéraments ». C’était le cas de l’eau douce, des vinaigres de santé et surtout de la limonade, première boisson rafraîchissante de l’histoire. Le XVIIIème a vu l’essor de boissons supposées soigner les maux de ventre et favoriser la digestion: eaux minérales puis gazeuses, mais aussi thé, café et également sodas.
Depuis la fin du XIXème, « la médecine met l’accent sur l’énergie du corps » poursuit-il. Les boissons doivent donc tonifier l’organisme. D’où l’apparition de boissons comme les colas, ou plus récemment les boissons énergisantes ou encore celles qui sont proposées pour le sport.
Et demain ? « L’alimentation (solide et liquide) devrait s’adapter aux besoins de nos cellules », promet Delerins. C’est en tout cas l’objet même de la nutrigénomique, une discipline qui étudie l’influence des nutriments sur les gènes. Des signes sont déjà perceptibles outre-Atlantique, où un jus de grenade (un fruit riche en antioxydants) semble faire de plus en plus d’adeptes…
Source : de nos envoyés spéciaux au MEDEC, Paris, 17-19 mars 2010
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