Les câlins, pourquoi c’est essentiel ?
21 janvier 2022
La journée internationale des câlins ce 21 janvier est une bonne occasion de faire le point sur les bénéfices de serrer quelqu’un dans ses bras.
Depuis deux ans bientôt, la distanciation sociale est la règle. Pourtant, le contact physique est essentiel à la vie, à la santé humaine. Parmi les divers types de contacts, l’un d’entre eux constitue un bonheur à part entière, une nécessité vitale : le câlin, hug en anglais. Il bénéficie d’ailleurs d’une journée internationale pour le célébrer, tant il est important. Ce 21 janvier est donc le bon jour pour se rappeler qu’on a tous besoin d’un câlin. Et ce malgré les circonstances de la pandémie.
Pour le plaisir mais aussi pour notre santé donc, il faut se faire des câlins ! Car le fait de serrer une autre personne dans ses bras et être serré en retour apporte de nombreux bienfaits. D’abord, un câlin fait baisser le cortisol, l’hormone du stress. Et des études montrent également qu’il abaisse la pression sanguine et le rythme cardiaque en cas de situation stressante. De plus, d’autres travaux ont montré que donner et recevoir des câlins renforçait le système immunitaire.
Sans compter qu’au niveau psychologique, recevoir un câlin donne la sensation d’être en sécurité et de ne pas être seul. Un sentiment important pour la santé mentale. Alors même si les recommandations restent d’appliquer la distanciation sociale au maximum, vous pouvez toujours faire un câlin à une personne de votre foyer, votre partenaire ou vos enfants. Ou encore faire un câlin à un proche en gardant le masque et après s’être bien lavé les mains.
A noter : C’est le 29 mars 1986 que le révérend Kevin Zaborney eut l’idée de la première journée des câlins pour contrer les effets de la déprime hivernale et post-fêtes de fin d’année.
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Source : Cleveland Clinic - Biological Psychology Volume 69, Issue 1, April 2005, Pages 5-21 – Psychological Science Sage Journals Volume: 26 issue: 2, page(s): 135-147 February 1, 2015
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Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet