Les centres de PMA face au Covid-19

08 octobre 2020

La propagation du SARS-CoV-2 prend de l’ampleur de jour en jour. Mais comment l’activité se déroule-t-elle dans les centres de PMA ? L’Agence de la biomédecine fait le point.

La Covid-19 fait de plus en plus de cas dans l’Hexagone. Face à cette situation, l’Agence de la Biomédecine s’adapte au mieux pour répondre en toute sécurité à l’attente des couples impliqués dans un parcours PMA. Ainsi, depuis le mois de mars, un comité pluridisciplinaire* met à jour régulièrement les protocoles de prise en charge. A ce jour :

  • La priorité est donnée autant que possible «aux femmes en cours de stimulation et aux personnes en cours de préservation urgente de la fertilité » ;
  • Les patients peuvent être orientés « vers un ou plusieurs autre(s) établissement(s) autorisé(s) à pratiquer l’activité d’AMP » pour assurer la continuité des soins. Une mesure prise « du fait de l’incertitude concernant les centres qui seront touchés par une diminution ou un arrêt d’activité» ;

La précaution à l’œuvre

Pour limiter la propagation virale, les gestes barrière, la distanciation sociale et la décontamination des surfaces sont bien évidemment toujours en vigueur dans les centres de PMA. « L’usage de la télémédecine reste à privilégier autant que faire se peut afin de limiter le nombre de déplacements de patients au sein des unités. »

Et dans quelle mesure les tests de sérologie du SARS-CoV-2 sont-ils pratiqués ?

  • Dans le cadre d’un don d’ovocytes, la donneuse n’est plus dans l’obligation de se faire tester avant la stimulation de l’ovulation ;
  • Pour le don de spermatozoïdes, le dépistage de la Covid-19 reste obligatoire, « 48 heures avant le premier recueil. Une sérologie avec dosage des anticorps totaux est conseillée, 48 heures avant les différents recueils et un mois après le dernier recueil» ;
  • Les embryons congelés pour un don prévu entre septembre 2019 et mars 2020 « peuvent être utilisés sans recourir à une sérologie de contrôle » ;
  • Pour les cas de préservation de la fertilité, concernant « des personnes ayant un cancer dont le traitement est toxique pour la fertilité, la recherche du virus est recommandée dans un délai le plus court possible avant le geste médical, même en l’absence de symptômes, et d’avoir le résultat le jour de la préservation ».

A noter : chaque centre de PMA s’adapte en fonction de la situation sanitaire. Prenez contact avec votre équipe référente pour obtenir toutes les précisions sur votre suivi.

*des sociétés savantes, des experts, une association de patients, des représentants des agences régionales de santé ainsi que du ministère des solidarités et de la santé

  • Source : Agence de la biomédecine, le 7 octobre 2020

  • Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet

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