











Accueil » Famille » Gynécologie / Andrologie » Zoom sur la réouverture des centres de PMA
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L’Agence de la Biomédecine vient de publier ses recommandations* pour la réouverture encadrée des centres de PMA, fermés depuis la mi-mars afin d’éliminer toute prise de risque liée au Covid-19.
L’arrêt de ces activités constituait une perte de chance, voire une double peine, pour les couples confrontés à l’infertilité et au report des tentatives de procréation. Les grossesses naturelles n’ont en effet pas été mises sur pause avec la propagation du Covid-19 en France.
Cette reprise de l’activité doit être « progressive, évolutive, répondre à des critères de sécurité sanitaire stricts », et se réaliser en respectant « les gestes barrières et mesures de distanciation sociale ».
Certaines situations sont considérées comme prioritaires :
Enfin des reports de prise en charge sont prévus pour les femmes présentant certains facteurs de risque pouvant aggraver leur état de santé en cas de contamination par le Covid-19. C’est le cas des « pathologies chroniques respiratoires, des AVC, du diabète, d’un surpoids ».
Dans tous les cas, il est conseillé aux couples de bien rester en contact avec l’équipe de soignants pour évoquer chaque situation au cas par cas.
Une bonne nouvelle donc. Reste que ces décisions de reprises d’activités seront appliquées localement. « Les agences régionales de santé (ARS) seront chargées d’autoriser ou non la reprise des activités médicales dans les établissements de santé, selon les conditions locales et régionales de circulation du virus », confirme l’Agence de la Biomédecine.
Etant donné le contexte incertain d’évolution de la pandémie, ces recommandations sont susceptibles d’évoluer vers une suspension des parcours et/ou une nouvelle interruption des activités d’un centre de PMA. Ce peut être le cas si l’un des proches du couple est suspecté de contamination par le Covid-19, si le personnel d’un centre de PMA se retrouve touché par ce coronavirus, ou encore si la seconde vague prendrait de l’ampleur. Enfin, « la prise en charge de tout(e)s les patient(e)s pourrait être reconsidérée si un risque pour la santé de la femme, de l’homme ou du fœtus était identifié en lien avec la Covid ».
*après des discussions rassemblant les sociétés savantes, des experts, une association de patients, ainsi que des représentants du ministère des solidarités et de la santé et des agences régionales de santé
Source : Agence de la biomédecine le 15 mai 2020
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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