Les enfants défavorisés boivent trop sucré

06 février 2013

La consommation de boissons sucrés favorisent le surpoids au cours de l’enfance .©Phovoir

Les enfants et adolescents français, lorsqu’ils sont issus de milieux défavorisés, consommeraient moins de fruits et légumes que les autres. Plus inquiétant, ils boiraient  également 2,5 fois plus de boissons sucrées que les sujets du même âge, et originaires d’un milieu socio-économiques plus aisé.

L’Agence nationale de Sécurité sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) vient de publier les résultats d’une enquête portant sur les relations entre alimentation et niveau socioéconomique. Cette dernière met en évidence  une moins bonne qualité nutritionnelle et une moins grande diversité alimentaire parmi les jeunes de milieux défavorisés. Avec notamment une consommation plus importante de boissons sucrées : jusqu’à 2,5 verres de plus que la moyenne, chaque semaine. La bonne nouvelle, c’est qu’aucune différence n’a été observée en matière de consommation de poissons.

Autre surprise : il semble que les enfants et adolescents originaires de milieux « favorisés » consomment plus de confiseries et de gâteaux. Quant à  la consommation globale de produits laitiers, elle ne diffère pas selon le statut.

Par ailleurs, cette étude ne montre pas de différence dans les apports  énergétiques. Pourtant selon l’ANSES, « les enfants et les adolescents de milieux défavorisés sont plus touchés (que les autres) par les problèmes de surcharge pondérale. » Ses responsables recommandent ainsi « de poursuivre et d’amplifier les politiques visant à réduire les apports en glucides simples ajoutés dans l’alimentation, notamment ceux liés aux boissons sucrées. »

Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot et Marc Gombeaud

  • Source : ANSES, 1er février 2013

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