











Triste privilège, ils figurent dans le peloton de tête en matière de mortalité prématurée (avant 65 ans). En revanche pour les plus de 64 ans, la France présente le taux de mortalité le plus faible de l’Europe des 15. Pour les 25, pas de statistiques.
Ces résultats ressortent d’une étude réalisée par des équipes de l’INSERM et de l’Université de Nanterre, et publiée dans le dernier numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Sur la totalité des décès observés en 2000 dans les 15 pays concernés, 8 sur 10 surviennent après 64 ans.
Les maladies circulatoires représentent pratiquement la moitié de l’ensemble. Les cancers comptent pour un quart. Et une personne sur dix meurt d’une maladie respiratoire. La France se distingue enfin par une mortalité masculine plus marquée, avec la Belgique et le Luxembourg.
Et selon les rédacteurs du BEH, “(sa) position favorable en matière de mortalité après 64 ans contraste fortement avec sa mauvaise position en ce qui concerne la mortalité prématurée“. L’explication retenue ? “Les personnes les plus sujettes à des comportements à risque – alcoolisme, tabagisme, sédentarité n.d.l.r. – décèdent prématurément. La population restant en vie est ‘sélectionnée’ pour sa bonne santé et davantage épargnée ensuite“.
Source : BEH, N°5-6/2006
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